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Journée internationale du cancer de l’enfant : Les défis uniques de la recherche

Le 15 février est la Journée internationale du cancer de l'enfant, une campagne mondiale visant à sensibiliser aux cancers qui touchent les enfants. Cette année, nous mettons en lumière les recherches sur le cancer pédiatrique menées à l'Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG).

Hannah Hosein, une étudiante de l’ICG sous la supervision du Prof. Sidong Huang, dirige un projet de recherche axé sur un syndrome de prédisposition au cancer appelé syndrome DICER1. Le syndrome DICER1 est une condition génétique qui augmente le risque pour les patients pédiatriques et adolescents de développer des tumeurs à plusieurs endroits dans le corps. Bien que la cause du syndrome DICER1 ait été identifiée comme des mutations survenant dans le gène DICER1, la manière dont ces mutations rendent les cellules cancéreuses n'est pas comprise.

Cette lacune dans les connaissances scientifiques est au cœur de la recherche de Hannah. Elle vise à découvrir comment les mutations dans DICER1 entraînent des changements biologiques dans les cellules et à identifier comment ces changements provoquent le développement du cancer. Comprendre le mécanisme derrière le cancer induit par DICER1 permettra de développer des stratégies de traitement ciblant ces tumeurs. Hannah a expliqué comment elle vise à améliorer les options de traitement pour les patients : « Actuellement, il n'existe pas de thérapies ciblées pour les patients atteints du syndrome DICER1. Mon travail espère identifier de nouvelles options thérapeutiques pour les patients qui auront un effet minimal sur les tissus sains, car les thérapies tenteront d'exploiter les mutations génétiques qui ne se produisent que dans les cellules cancéreuses. »

Les chercheurs sur le cancer de l'enfant, comme Hannah, font face à de nombreuses difficultés pratiques et méthodologiques. Comme beaucoup de cancers pédiatriques, le syndrome DICER1 est rare, ce qui rend difficile la génération des grands ensembles de données dont les scientifiques ont besoin pour alimenter la recherche. De plus, les systèmes modèles pour étudier le syndrome DICER1 en laboratoire n'ont été établis que très récemment. Ces modèles sont essentiels pour tester des médicaments et poursuivre la recherche sur la maladie. Hannah est soutenue dans ces défis par l'écosystème de recherche collaborative de l’ICG, ainsi que par le financement de Alex’s Lemonade Stand, de l’Institut de recherche en santé du Canada, du Fonds de recherche du Québec et du Défi Canderel.

Des projets comme celui de Hannah, qui visent à combler des lacunes importantes dans les connaissances et à surmonter des limitations techniques, relèvent le défi d'améliorer les résultats pour les cancers de l'enfant. Grâce à un soutien communautaire significatif et à l'excellente qualité de la science menée par les étudiants de l’ICG, nous faisons progresser notre quête vers le #savoirpourguérir.

 

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