Les professeurs Daniela Quail et Logan Walsh de l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG) ont été invités par Nature Methods à fournir un commentaire d'expert pour son prestigieux dossier sur la Méthode de l’année 2024, consacré à la protéomique spatiale. Cette invitation met en lumière le rôle de premier plan de l'ICG dans le développement de technologies révolutionnaires qui transforment la recherche biomédicale.
La protéomique spatiale associe une imagerie tissulaire avancée à une analyse ultrasensible de la composition protéique à l’échelle d’une seule cellule, offrant ainsi des informations inédites sur l’organisation des protéines dans leur environnement cellulaire natif. Avant ces innovations, l’imagerie fournissait des données limitées, et la protéomique manquait de contexte spatial, se contentant d’analyser des systèmes entiers sans préserver leur organisation structurelle. La protéomique spatiale comble cette lacune en révélant l’architecture complexe et l’hétérogénéité des systèmes biologiques, notamment le microenvironnement tumoral.
L’expertise de l'ICG en protéomique spatiale repose sur son Centre de cytométrie de masse à cellule unique et d’imagerie (SCIMAP), reconnu à l’échelle mondiale comme l’un des plus performants. Cette plateforme a été considérablement renforcée grâce à une subvention de 9.7 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation, dirigée par les professeurs Quail et Peter Siegel. Ces avancées consolident la position de l'ICG en tant que leader de la recherche en omiques spatiales.
Dans leur commentaire pour Nature Methods, les professeurs Quail et Walsh mettent en avant le potentiel transformateur de la protéomique spatiale. Leurs analyses soulignent comment cette approche approfondit la compréhension de la complexité du microenvironnement tumoral et de l'impact de l'organisation spatiale cellulaire sur la progression des tumeurs et la réponse aux thérapies. Ces découvertes ouvrent non seulement de nouvelles opportunités thérapeutiques, mais elles reflètent également l'engagement de l'ICG à produire les connaissances nécessaires pour guérir.
La couverture de l’édition de décembre de Nature Methods présente une carte du microenvironnement tumoral réalisée par les stagiaires Elham Karimi et Simon Milette des laboratoires Walsh et Quail. Cette mise en avant souligne l’importance du rôle des chercheurs de l'ICG dans le domaine de la protéomique spatiale.
Lisez le commentaire dans Nature Methods ici.